Je remets ça pour leur dire tout mon amour. Ce sera mon pot-pourri au même titre que ce mortel « Némmali » qui nous rend si dingue et heureux. C’est dédié à toutes les femmes sans qui la vie de ce vilain Kaccoor serait bien fade. S’il lui arrive de souffrir d’un torticolis, c’est à force de se tourner et retourner pour vivre le spectacle que ces gracieuses créatures offrent à la rue. Ce samedi 8 mars, la Femme sera célébrée partout dans le monde et particulièrement à Galsen où l’on ne fait jamais les choses comme les autres. Elles méritent d’être fêtées chaque seconde, chaque minute, chaque heure. Bref chaque instant de nos vies, chaque souffle de nos vies souvent si courtes… Ce sont nos mères, nos épouses, nos compagnes. Elles embellissent nos vies si fades, supportent nos humeurs, embaument nos foyers de leur bonne humeur en plus d’autres odeurs enivrantes qui nous rendent si dociles, si malléables. Nous qui sommes presque des jouets entre leurs mains. Elles, ce sont nos braves femmes. Celles qui s’occupent avec rigueur de l’éducation de nos enfants alors que nous flânions pour d’autres conquêtes ou d’autres activités utiles, le plus souvent futiles. C’est notre bonheur et celui de nos enfants qui les préoccupent. Fermant les yeux sur nos incartades comprenant que nous sommes naturellement polygames tout en étant officiellement monogames. Celles qui reviennent du travail exténuées et qui donnent un instant de leurs moments pour nous remettre d’aplomb. Elles sont braves et dynamiques. Y en a d’autres… Celles-là, moins souples. Elles revendiquent une égalité hommes-femmes. Réclament les mêmes droits que leurs hommes, les toisent. Et, bien en- tendu, les font fuir à toute vitesse. Elles oublient que plu- tôt que de domination ou de rapports de forces, le monde désire des instants de complicité. Elles se disent féministes. C’est quoi même ? Un autre monde… Y en a d’autres et d’autres encore. Mais parmi elles, les plus canailles. Il y’ en a comme moi qui les aiment, d’autres qui les fuient comme la peste. Elles revendiquent une liberté. Pas bien entendu égalité. Elles savent que leur bonheur passe par nous. Elles croquent la vie à belles dents toutes joyeuses tout en sa- chant qu’elle peut être courte. De vraies dames de bonheur qui font fondre les autres citoyens du monde. Toutes ont cette élégance, cette démarche qui ressemble à l’Alexandrin. Ce vers de douze pieds souvent si chatoyant par sa déclinaison. Bonne fête à nos reines d’un jour, reines de toujours !